1. Introduction▲
La richesse de la langue française peut s'expliquer par plusieurs facteurs :
- superficie du pays, la France est un des plus grands pays en surface en Europe ;
- nombre d'habitants, la population française est une des plus nombreuses en Europe ;
- un passé d'expansion et de colonisation qui a fortement favorisé le mélange des cultures, l'immigration et l'émigration ;
- la proximité immédiate de nombreux pays dont les langues ont fortement influé sur la langue française.
Cette richesse de la langue française a un coût, c'est la difficulté à bien la maîtriser. Combien d'étudiants et d'écoliers apprenant le français n'ont-ils pas maudit nos règles d'orthographe qui sont toujours accompagnées d'une liste d'exceptions.
Cet article s'intéresse plus à la conjugaison française et présente le programme e-verbe permettant de conjuguer un grand nombre de verbes sans fautes. Cet article est organisé comme suit :
- le paragraphe 2 se propose de faire un petit rappel sur la construction de la conjugaison française ;
- le paragraphe 3 présente les différents temps et modes existant dans la langue française ;
- le paragraphe 4 présente les différents groupes de verbes français ;
- le paragraphe 5 présente le logiciel de conjugaison e-verbe pour Windows ;
Pour les plus pressés d'entre vous, le programme d'installation est téléchargeable ici. Rendez-vous directement au paragraphe 5 pour une description du logiciel.
- le paragraphe 6 présente le logiciel de conjugaison e-verbe pour Android ;
Pour les plus pressés d'entre vous, le programme est téléchargeable ici. Rendez-vous directement au paragraphe 6 pour une description du logiciel.
- et enfin, le paragraphe 7 se propose de conclure cet article.
2. Rappels sur la conjugaison française▲
Ce paragraphe est largement inspiré des pages Wikipédia concernant la conjugaison. J'ai juste fait une synthèse de ce qui concerne uniquement la langue française.
La conjugaison est, dans les langues flexionnelles, la flexion du verbe, c'est-à-dire la variation de la forme du verbe en fonction des circonstances. On l'oppose à la flexion nominale ou déclinaison. Généralement, la conjugaison se fait selon un nombre de traits grammaticaux au nombre desquels on peut compter :
- la personne ;
- le nombre ;
- le genre ;
- le temps ;
- la voix ;
- le mode ;
- l'aspect, entre autres possibilités.
D'après Le Grevisse, « Le verbe est un mot qui se conjugue, c'est-à-dire qui varie en mode, en temps, en voix, en personne et en nombre ».
2-1. La personne▲
En linguistique et en grammaire, la personne représente le trait grammatical décrivant le rôle qu'occupent les acteurs d'un dialogue (émetteur, récepteur, référents extérieurs au dialogue). Les verbes, les déterminants et pronoms personnels sont principalement concernés par la distinction de personne. Les noms peuvent aussi l'être, surtout dans les cas de possession indiquée par un suffixe personnel.
Ces distinctions de personnes se retrouvent dans toutes les langues connaissant des distinctions de personnes.
On oppose trois personnes :
- la première correspond au locuteur (l'émetteur), à celui qui s'exprime directement : en français, elle pourra être représentée par des pronoms comme je, moi, mon ;
- la seconde est l'interlocuteur (le récepteur) : tu, toi, ton ;
- la troisième est toute personne ou chose dont on parle et qui ne participe pas au dialogue : il / elle, lui / elle, son.
Ces personnes varient en nombre :
- première personne du pluriel : un ensemble de personnes auxquelles appartient le locuteur : « nous » (en tant que groupe dans lequel l'interlocuteur est ou non compris ; voir plus bas à « Nous inclusif / exclusif ») ;
- seconde personne du pluriel : un ensemble des personnes (présentes ou non) auxquelles s'adresse le locuteur : « vous » ;
- troisième personne du pluriel : un ensemble de personnes ou de choses dont on parle : « eux ».
2-2. Le nombre▲
Le nombre est, en grammaire et linguistique, un trait grammatical caractérisant certains lemmes comme les noms et adjectifs, les pronoms ainsi que les verbes. Dans le système nominal et pronominal, le nombre représente - de manière plus ou moins précise - la quantité d'unités du lemme (une unité : chat, plusieurs unités : chats). Dans le système verbal, il n'est souvent que la représentation du nombre d'un nom ou d'un pronom lié à ce verbe (jouant le plus souvent le rôle de sujet). On dit dans ce cas que le verbe est accordé en nombre avec cet autre mot.
2-3. Le genre▲
Le genre, en grammaire et en linguistique, est un trait grammatical permettant de répartir certaines classes lexicales (noms, verbes, adjectifs, etc.) en un nombre fermé de catégories (les plus courantes dans les langues indo-européennes étant masculin, féminin et neutre), répondant très vaguement à des critères liés au sexe, pour les mots représentants des animés.
2-4. Le temps▲
Le temps est un trait grammatical permettant de situer un fait (qui peut être un état ou une action, parfois appelé procès) dans l'axe du temps de l'énonciation par rapport à trois jalons : passé, présent, futur, lesquels peuvent ensuite être sous-divisés. Les indications temporelles sont souvent accompagnées d'indications aspectuelles qui leur sont plus ou moins liées.
La grammaire scolaire appelle traditionnellement temps ou temps verbal un sous-ensemble de la conjugaison amalgamant la temporalité avec d'autres traits, raison pour laquelle la linguistique préfère aujourd'hui pour cette notion la dénomination de tiroir verbal, en la dissociant du temps grammatical.
2-5. La voix▲
Le terme de diathèse s'utilise en linguistique pour désigner ce que l'on entend plus communément par « voix » verbale. C'est un trait grammatical décrivant comment s'organisent les rôles sémantiques dévolus aux actants par rapport au procès-verbal ; elle considère surtout comment sont répartis ceux d'acteur du procès-verbal et de patient (le cas échéant). Changer la diathèse d'un verbe quand l'opération est possible ne doit pas modifier profondément le sens de l'énoncé. Le terme de voix est réservé à la morphologie verbale : il décrit la forme que prend le verbe pour signifier une diathèse.
Certains verbes sont intrinsèquement dénués de toute notion de diathèse : ce sont principalement les verbes d'état (comme être, paraître, sembler, demeurer, rester, etc. en français) ; ceux-ci sont en effet extérieurs à la notion d'actance. Ils se conjuguent cependant à la voix active (qui est la voix non marquée en français). Distinguer voix de diathèse est donc nécessaire dans l'analyse de détails.
L'on considère qu'il existe deux diathèses principales que l'on peut permuter, la voix active et la voix passive. Ce ne sont cependant pas les seules.
- La voix active : dans cette diathèse, le sujet grammatical et l'objet grammatical coïncident respectivement avec les rôles sémantiques d'acteur et d'objet patient. La voix active est de loin la manière « normale » et la plus répandue dans les langues du monde pour énoncer une action verbale.
- La voix passive : dans cette diathèse, l'objet patient devient sujet grammatical. C'est donc une thématisation du patient par inversion des actants.
- La voix pronominale : la voix pronominale se forme avec le pronom réfléchi personnel « se ». En français, les deux modes privilégiés sont la voix active et la voix passive. Certains grammairiens classent la voix pronominale dans la voix passive avec un complément d'agent « se ». Certains verbes sont conjugués uniquement à la forme pronominale. On parle alors de verbes essentiellement pronominaux (se méfier, se désister, se souvenir, s'évanouir…). On parle de voix pronominale « réfléchie » lorsque le sujet et le pronom sont la même personne. Dans le cas inverse, on parle de voix pronominale « réciproque ». Exemple réfléchi : « il s'est regardé dans la glace ». Exemple réciproque : « Pierre et Paul se sont regardés dans la glace ».
2-6. Le mode▲
Le mode (du latin « modus », manière) est un trait grammatical qui dénote la manière dont le verbe exprime le fait, qu'il soit état ou action (la terminologie linguistique emploie la dénomination de procès). Le plus souvent associé au verbe, ce trait ne lui est cependant pas exclusif. Les modes verbaux représentent la manière dont l'action exprimée par le verbe est conçue et présentée. L'action peut être mise en doute, affirmée comme réelle ou éventuelle. Ces modes verbaux se combinent à la sémantique des verbes et par là créent les aspects. Enfin, ils entraînent morphologiquement des désinences verbales (les conjugaisons). Il existe trois voix (active, passive ou pronominale). Dans la langue française, on distingue traditionnellement sept modes dont quatre sont qualifiés de personnels et trois d'impersonnels.
Les modes personnels sont :
- l'indicatif, qui énonce un fait considéré comme passé dans une phrase déclarative, ou un fait qui reste à vérifier, dans une phrase interrogative et d'actions secondaires ou encore descriptives. Exemples : « il vient » ; « il mange » (énoncé déclaratif, fait déclaré réel dans le présent), « Est-ce qu'il vient ? » (énoncé interrogatif, fait à vérifier) ;
- le subjonctif, qui traduit un mouvement de l'âme (une pensée, un sentiment ou un désir), envisagé, mais non encore réalisé (DOVE : doute, obligation, volonté, émotion). Exemples : « Je ne suis pas sûr qu'il vienne / qu'il mange » ;
- l'impératif, qui énonce un ordre (injonction), une prière, un souhait, une exhortation, une défense, une invitation ou un encouragement. Il ne comporte que trois personnes (la deuxième du singulier, la première et la deuxième du pluriel). Exemples : « Viens ! » ; « Mange ! » ;
- le conditionnel, qui permet d'évoquer un fait éventuel, plus ou moins probable, dépendant d'une condition à remplir, d'une supposition (hasard) ou d'une concession hypothétique, souvent introduites par si, que, etc. Exemples : « Si je le pouvais, je viendrais / je mangerais ».
Toutefois, le statut de mode du conditionnel est désormais contesté, on assimile plutôt ses temps à des temps de l'indicatif (pour le conditionnel présent et passé 1re forme) ou du subjonctif (passé 2e forme).
Les modes impersonnels sont :
-
l'infinitif, qui a une valeur tantôt nominale (surtout au temps présent), tantôt verbale (temps présent et passé). Exemples : « La raison d'être (= de l'existence) », « Que faire ? », « Avoir osé me narguer ! » :
- l'infinitif présent, pouvant avoir valeur de conditionnelle de futur : se taire, c'est consentir, ou très rarement de passé : après manger, elle est adorable,
- l'infinitif passé, qui exprime l'antériorité : elle est persuadée de t'avoir convaincu,
- l'infinitif futur, limité aux cas d'utilisation dans une périphrase de devoir suivi d'un infinitif, pour indiquer un futur : un ami que je savais devoir partir ;
- l'infinitif présent, pouvant avoir valeur de conditionnelle de futur : se taire, c'est consentir, ou très rarement de passé : après manger, elle est adorable,
-
le participe qui est, comme l'infinitif, une forme nominale du verbe, participant à la fois du verbe (exprimant l'action) et de l'adjectif (qualifiant un nom) :
- le participe présent, souvent devenu un adjectif verbal qualifiant un nom (comme épithète ou comme attribut). Il traduit alors une manière d'être plutôt qu'une action. Dans les autres cas, il a une valeur principalement verbale, possédant un sujet et admettant des compléments d'objet ou circonstanciels,
- le participe passé, quant à lui, est le plus souvent passif et dénote l'aspect perfectif et achevé du procès. Il peut s'accorder en genre et en nombre, selon des règles relativement complexes (mangé, elle a mangé, elle est mangée). Le participe passé est la forme secondaire de tout temps composé : son emploi est donc très fréquent ;
- le participe présent, souvent devenu un adjectif verbal qualifiant un nom (comme épithète ou comme attribut). Il traduit alors une manière d'être plutôt qu'une action. Dans les autres cas, il a une valeur principalement verbale, possédant un sujet et admettant des compléments d'objet ou circonstanciels,
- le gérondif est utilisé pour indiquer la simultanéité d'un fait qui a lieu dans le cadre d'une autre fait : sourire (tout) en dormant, mais aussi pour exprimer la manière ou le moyen : il a appris le métier en observant, ou encore pour exprimer la cause ou l'origine : en voyant sa blessure, il comprit la gravité de l'accident. Il est lié à l'aspect progressif intrinsèque du participe présent, le plus souvent actif (courant ~ en courant).
3. Les différents temps▲
Ce paragraphe est largement inspiré des pages Wikipédia concernant la conjugaison. J'ai juste fait une synthèse de ce qui concerne uniquement la langue française.
3-1. Les temps de l'indicatif▲
L'indicatif est un des trois modes conjugués, c'est le mode de l'actualisation maximale, c'est-à-dire qu'il inscrit l'action dans un monde réel. Il est composé de dix tiroirs verbaux qui sont :
- le présent ;
- l'imparfait ;
- le passé simple ;
- le futur simple ;
- le passé composé ;
- le plus-que-parfait ;
- le passé antérieur ;
- le futur antérieur ;
- les temps périphrastiques ;
- les temps surcomposés.
3-1-1. Le présent▲
C'est un temps, une inflexion de verbe, utilisé pour exprimer : une action actuelle, un état, une action habituelle, un événement dans un avenir proche, une action démarrée dans le passé, mais qui continue actuellement.
3-1-2. L'imparfait▲
L'imparfait de l'indicatif est un tiroir verbal de la conjugaison des verbes français. Son nom provient du latin « imperfectus », signifiant inachevé, incomplet. L'imparfait est un temps simple du mode indicatif, c'est-à-dire qu'il présente une action réelle et la situe dans le temps.
3-1-3. Le passé simple▲
Le passé simple (ou passé défini) est un tiroir verbal de la conjugaison des verbes français. C'est un temps simple essentiellement utilisé à l'écrit comme temps de narration, c'est-à-dire celui dans lequel sont exprimés les événements achevés successivement, considérés comme « essentiels », qui constituent la trame d'un récit. Les événements « non essentiels », exprimés à l'imparfait, au plus-que-parfait et au conditionnel, ne sont pas mentionnés rigoureusement dans leur ordre réel de succession. Exemple : dehors la tempête faisait rage, aucun voyageur ne s'aventurerait plus jusqu'ici. Il éteignit une à une toutes les lampes, rentra dans sa chambre, se déshabilla hâtivement et se glissa entre les draps. Comme il l'avait deviné, ils étaient glacés. Néanmoins, il s'endormit presque immédiatement.
3-1-4. Le futur simple▲
Le futur simple est un tiroir verbal de la conjugaison des verbes français. C'est un temps simple qui appartient au mode indicatif et s'emploie principalement pour exprimer une action à venir.
3-1-5. Le passé composé▲
Le passé composé est un tiroir verbal de la conjugaison des verbes français. C'est un temps composé du mode indicatif. Le passé composé exprime une action ponctuelle qui s'est déroulée et achevée dans le passé. Il ne faut pas le confondre avec l'expression d'un état présent du type le devoir est terminé, où « est » n'est pas ici un auxiliaire, mais le verbe être dans son sens plein.
3-1-6. Le plus-que-parfait▲
Le plus-que-parfait est un tiroir verbal de la conjugaison des verbes français. C'est un temps composé du mode indicatif. Le plus-que-parfait est le binôme accompli de l'imparfait. Il s'emploie donc dans les mêmes situations que ce dernier temps, mais pour exprimer un procès déjà achevé alors que l'imparfait exprime un procès en cours ou envisagé dans sa globalité. Comme l'imparfait, il a des emplois temporels qui situent le procès dans le passé (sauf dans le cas de la concordance des temps) et des emplois modaux qui expriment un décalage avec la réalité (hypothèse, situation imaginaire) ou une attitude particulière vis-à-vis de l'interlocuteur (usage hypocoristique, atténuation polie).
3-1-7. Le passé antérieur▲
Le passé antérieur est un tiroir verbal de la conjugaison des verbes français. C'est un temps composé du mode indicatif. Le passé antérieur exprime une action antérieure à un passé simple. Exemple : dès qu'il eut fini de parler, il partit.
3-1-8. Le futur antérieur▲
Le futur antérieur est un tiroir verbal de la conjugaison des verbes français. C'est un temps composé du mode indicatif. Le futur antérieur peut exprimer :
- un fait considéré comme accompli dans le futur de manière certaine. Exemple : dans cinq minutes j'aurai fini de manger ;
- un fait futur, antérieur à un autre présenté au futur simple. Exemple : lorsque j'aurai mangé, je débarrasserai la table si vous le permettez ;
- une hypothèse à propos d'un événement déjà passé. Exemple : ils se seront encore égarés en ville ;
- un récapitulatif, un bilan. Exemple : toute sa carrière n'aura été qu'une longue suite de succès.
3-1-9. Les temps périphrastiques▲
Les temps périphrastiques sont :
- passé récent : venir de + infinitif. Exemple : il vient de boire une tasse de café. Cette forme est utilisée pour des processus achevés peu de temps avant le présent, elle procède encore du rapport au présent ;
- futur proche : aller + infinitif. Exemple : il va boire une tasse de café. Le futur proche (autrefois appelé futur composé) exprime un processus senti comme imminent, ou dont sont perçus des signes avant-coureurs. Dans la langue parlée, il remplace souvent le futur simple ;
- présent progressif : être en train de + infinitif. Exemple : il est en train de boire une tasse de café. Le présent progressif combine les marques du temps présent et de l'aspect progressif qui décrit un processus en cours de déroulement.
3-1-10. Les temps surcomposés▲
Les temps surcomposés sont essentiellement utilisés dans les propositions subordonnées circonstancielles de temps, où ils marquent l'antériorité de l'action par rapport à celle de la proposition principale. Toutefois, l'utilisation d'un temps surcomposé au lieu du temps composé habituel ajoute une nuance aspectuelle d'accompli : elle permet d'insister sur le fait que l'action est bien considérée comme terminée, ou parachevée, ce que ne permettent pas toujours d'exprimer des temps plus courants, comme le passé composé :
- indicatif passé surcomposé : j'ai eu envoyé, j'ai eu été envoyé ;
- indicatif plus-que-parfait surcomposé : j'avais eu envoyé, j'avais eu été envoyé ;
- indicatif passé antérieur surcomposé : j'eus eu envoyé, j'eus eu été envoyé ;
- indicatif futur antérieur surcomposé : j'aurai eu j'aurai eu été envoyé.
3-2. Les temps du subjonctif▲
Le subjonctif est un mode grammatical exprimant un fait comme pensé ou imaginé (opinions, faits irréels, incertains ou simplement envisagés), par contraste avec l'indicatif qui est censé rapporter les faits réels. Dans la langue française de nos jours deux temps sont majoritairement utilisés, le subjonctif présent et sa forme accomplie exprimant l'antériorité, le subjonctif passé. Les autres temps existants utilisés plus marginalement : il s'agit du subjonctif imparfait et de sa forme accomplie, à savoir le subjonctif plus-que-parfait, normalement employés lorsque le verbe de la principale est au passé. La concordance des temps a tendance à ne plus se faire pour les subordonnées au subjonctif et c'est à ce titre qu'on utilise de plus en plus souvent le subjonctif présent et le subjonctif passé, quel que soit le temps de la principale.
Les temps du subjonctif sont :
- le présent du subjonctif ;
- l'imparfait du subjonctif ;
- le passé du subjonctif ;
- le plus-que-parfait du subjonctif ;
- les temps surcomposés.
3-2-1. Le présent▲
Exemple : que j'aime.
3-2-2. L'imparfait▲
Exemple : que j'aimasse.
3-2-3. Le passé▲
Exemple : que j'aie aimé.
3-2-4. Le plus-que-parfait▲
Exemple : que j'eusse aimé.
3-2-5. Les temps surcomposés▲
Les temps surcomposés au subjonctif sont :
- subjonctif passé surcomposé : que j'aie eu envoyé, que j'aie eu été envoyé ;
- subjonctif plus-que-parfait surcomposé : que j'eusse eu envoyé, que j'eusse eu été envoyé.
3-3. Les temps de l'impératif▲
À l'impératif, en français, seuls existent le présent et le passé, à la deuxième personne du singulier ainsi qu'aux première et deuxième personnes du pluriel. Le sujet pronominal n'apparaît normalement pas.
La forme passée est composée et a un seul usage : ordonner que quelque chose soit effectué avant une certaine date. Il est très rarement employé et l'impératif présent couplé avec un complément circonstanciel de temps permet de rendre la même information, infirmant l'utilité même de ce temps. Parce que l'impératif passé ne vise pas vraiment au passé, mais plutôt au futur, on l'appelle parfois impératif futur antérieur.
L'impératif est un mode grammatical exprimant une injonction. Celle-ci peut réaliser un ordre ou une commande (exemples 1 et 2), une requête ou une demande (exemples 3 et 4), une prière (exemple 5), une exigence (exemple 6), une invitation (exemples 7 et 8), un conseil (exemple 9), une instruction (exemple 10), un souhait (exemples 11 et 12), une permission (exemples 13 et 14). Combiné avec une négation, l'impératif permet entre autres d'exprimer une interdiction (exemple 15) - mais pas nécessairement : ainsi (exemple 16), il peut exprimer un simple conseil.
- 1. Mange ton sandwich !
- 2. Bouclez-la !
- 3. Passe-moi le sel, s'il te plaît.
- 4. Prête-moi 5 euros.
- 5. Pardonne-nous nos offenses…
- 6. Remboursez !
- 7. Passe à la maison un de ces quatre.
- 8. Reprends donc une part de tarte.
- 9. Prends une aspirine et essaie de te reposer un peu.
- 10. Tournez à gauche au feu, puis continuez tout droit sur 50 mètres.
- 11. Passe une bonne journée.
- 12. Va au diable !
- 13. Fume si tu as envie.
- 14. D'accord, vas-y à ton match de foot !
- 15. Ne touche à rien !
- 16. Ne touche pas mon crayon !
- 17. Moulons le café.
Les temps de l'impératif sont :
- le présent de l'impératif ;
- le passé de l'impératif ;
- les temps surcomposés.
3-3-1. Le présent▲
Exemple : aime.
3-3-2. Le passé▲
Exemple : ayons aimé.
3-3-3. Les temps surcomposés▲
Les temps surcomposés à l'impératif sont :
- impératif passé surcomposé : aie eu envoyé, aie eu été envoyé.
3-4. Les temps du conditionnel▲
Ils sont employés pour exprimer un événement ou un état soumis à une précondition (d'où son nom), pour rapporter des faits tout en exprimant un doute à leur sujet, ou comme « futur du passé ».
Pour exprimer un événement ou un état soumis à une précondition, une proposition au conditionnel (présent ou passé) s'emploie généralement couplée avec une proposition à l'imparfait ou au plus-que-parfait de l'indicatif - ou au passé simple dans de rares cas. Cette proposition peut aussi être sous-entendue.
Le conditionnel est également employé au lieu d'un temps de l'indicatif pour exprimer qu'on tient cette information d'une source non certaine ; dans ce cas-là, le couplage avec l'imparfait n'est pas nécessaire.
Il exprime un événement futur par rapport à un événement exprimé à un temps du passé dans le discours rapporté ou le récit.
Le terme même de conditionnel est contesté à cause des nombreux usages autres que le fait soumis à une condition.
- Le conditionnel a longtemps été considéré par les grammaires traditionnelles et scolaires comme un mode. Cependant, au moins dans la langue française, sa morphologie et ses divers emplois montrent que tous ses usages sont aussi valables, à une nuance de sens près, pour le futur simple, temps de l'indicatif. Dans ces conditions, il est malaisé d'en faire un mode, ou bien il faudrait envisager un mode incluant à la fois conditionnel et futur (solution proposée par Henri Yvon, qui appelait ce mode suppositif). D'ailleurs le conditionnel à sens futur a été classé par certains linguistes comme un cinquième temps de l'indicatif, le conditionnel-temps. Cela amènerait donc à placer le futur et le conditionnel dans deux modes à la fois, à cause de leurs différents usages.
- Autre solution : considérer que le futur et le conditionnel sont tous deux des temps de l'indicatif. C'est ce que proposait le linguiste Gustave Guillaume, qui suggérait d'appeler le premier futur catégorique et le second futur hypothétique. Cela éviterait de dupliquer un temps en le faisant apparaître dans deux modes. Des conditions morphologiques peuvent appuyer cette proposition (similarité étroite entre les formes du futur simple et du conditionnel présent).
Dans une tradition antérieure où il était considéré comme un mode, le conditionnel en français comportait les formes suivantes :
- le conditionnel présent ;
- le conditionnel passé première forme ;
- le conditionnel passé seconde forme ;
- les temps surcomposés.
3-4-1. Le présent▲
Exemple : je mangerais.
3-4-2. Le passé première forme▲
Exemple : j'aurais mangé.
3-4-3. Le passé seconde forme▲
Cette forme peut apparaître comme expression du mode conditionnel dans des textes anciens ou littéraires.
Exemple : j'eusse mangé.
3-4-4. Les temps surcomposés▲
Les temps surcomposés au conditionnel sont :
- conditionnel passé surcomposé : « j'aurais envoyé, j'aurais été envoyé ? » « j'aurais eu envoyé, j'aurais eu été envoyé ? ».
- conditionnel passé surcomposé deuxième forme : « j'eusse envoyé, j'eusse été envoyé ? », « j'eusse eu envoyé, j'eusse eu été envoyé ? ».
3-5. Les temps de l'infinitif▲
L'infinitif est, avec les participes, l'une des formes non conjuguées d'un verbe ; on le définit traditionnellement comme un mode. Le terme provient du latin des grammairiens modus « infinitivus ».
Les temps de l'infinitif sont :
- l'infinitif présent ;
- l'infinitif passé ;
- les temps surcomposés.
3-5-1. Le présent▲
Pour le français comme pour d'autres langues, c'est la forme infinitive du verbe qui figure dans les dictionnaires (ce n'est pas le cas pour le latin ou le grec par exemple).
- Exemple : aimer.
3-5-2. Le passé▲
Comme toutes les formes composées, l'infinitif passé exprime l'aspect accompli et l'antériorité. Il s'utilise dans les mêmes conditions que l'infinitif présent, qu'il remplace lorsqu'on veut ou doit exprimer que l'action est achevée antérieurement au moment de l'énonciation (moment où on parle) ou antérieurement à une autre action.
- Exemple : avoir aimé.
3-5-3. Les temps surcomposés▲
Les temps surcomposés à l'infinitif sont :
- infinitif passé surcomposé : avoir eu envoyé, avoir eu été envoyé.
3-6. Les temps du participe▲
En grammaire, le participe est un mode du verbe qui lui donne les caractéristiques d'un adjectif : en effet, dans les langues flexionnelles, il ne se conjugue pas, mais se fléchit comme un adjectif, d'autant plus quand il accompagne un nom, avec lequel il peut s'accorder (chanté = « qui est chanté », vu = « qui est vu », cru = « qui est cru », donné = « qui est donné »). Il sert de second élément apportant le sens lexical dans un temps composé : j'ai marché.
L'accord du participe passé en genre et en nombre est une règle de la grammaire et de l'orthographe françaises. Il s'agit probablement d'un des aspects de la conjugaison le plus difficile à maîtriser tellement il contient de règles et d'exceptions.
Aujourd'hui, à l'oral, l'accord du participe passé, dans les formes où il pouvait s'entendre, tend à disparaître. Le marquage du féminin, en particulier, s'efface de la langue parlée. À l'écrit cependant, des règles strictes sont encore appliquées, même si une certaine tolérance a été autorisée en France dans les examens par divers arrêtés ministériels depuis le début du XXe siècle.
Les temps du participe sont :
- le participe présent ;
- le participe passé ;
- les temps surcomposés.
3-6-1. Le présent▲
Exemple : ayant aimé.
3-6-2. Le passé▲
Exemple : aimé.
3-6-3. Les temps surcomposés▲
Les temps surcomposés au participe sont :
- participe passé surcomposé : ayant eu envoyé, ayant eu été envoyé.
3-7. Les temps du gérondif▲
Hérité du « gerundivum » latin, le gérondif est une forme verbale. En français, il est formé comme un participe présent précédé de la préposition « en ».
Son sujet étant toujours le même que celui du verbe conjugué, le gérondif ne peut jamais être le centre d'une proposition.
En français, le gérondif n'existe qu'au présent.
3-7-1. Le présent▲
Exemple : en aimant.
4. Les groupes des verbes▲
Ce paragraphe est largement inspiré des pages Wikipédia concernant la conjugaison. J'ai juste fait une synthèse de ce qui concerne uniquement la langue française.
Les verbes français se classent en trois groupes ; la forme de l'infinitif est le principal élément permettant de déterminer à quel groupe appartient un verbe :
- le premier groupe, l'infinitif se termine par -er. Exemples : aimer, chanter (exception : aller) ;
- le deuxième groupe, l'infinitif se termine par -ir et le participe présent par -issant. Exemples : choisir, finir ;
- le troisième groupe qui contient tous les autres verbes. C'est le groupe le plus complexe à conjuguer tellement il comporte d'exceptions.
4-1. Les verbes du premier groupe▲
La première conjugaison est la plus utilisée, elle représente à elle seule les neuf dixièmes des verbes français.
C'est le groupe qui possède la conjugaison la plus régulière bien qu'il contienne quelques particularités. Celles-ci sont présentées dans les paragraphes suivants.
4-1-1. Verbes en « yer »▲
- Les verbes terminés en « -oyer » ou « -uyer » (louvoyer, coudoyer, appuyer, ennuyer…), changent obligatoirement le y en i, devant un e atone, qui devient ainsi un e muet. Exemples : « louvoyer » ou « appuyer ».
- Les verbes terminés en « -ayer » (payer, balayer, embrayer…), peuvent changer le « y » en « i », devant un « e » atone, qui devient ainsi « e » muet. Pour ces verbes-là, on peut donc être en présence d'une double forme. Exemples : « balayer », je balaye ou je balaie.
- Les verbes terminés en « -eyer » maintiennent toujours leur « y » (le « e » atone ne devient jamais « e » muet). Exemple : « grasseyer ».
4-1-2. Verbes ayant un « e » atone▲
- Les verbes ayant un « e » atone sur l'avant-dernière syllabe de leur infinitif, changent en principe ce « e » en « è » (tonique) lorsque ce « e » se trouve devant une syllabe contenant un autre « e » atone. Exemple : « soulever ».
- En ce qui concerne les verbes en « -eler ou »-eter« , la règle est la même (remplacement du »e« par un »è« ) pour un certain nombre de verbes. Exemple : »acheter« , »celer".
- Font cependant exception à la règle précédente, les verbes « appeler », « épeler », « étiqueter » et « jeter », ainsi que les verbes de leurs familles respectives, qui, quand la syllabe contenant le « e » devient tonique, doublent la consonne (« -ell- » ou « -ett- »). Exemple : « appeler », j'appelle, nous appelons ou « jeter », je jette, nous jetons.
4-1-3. Verbes ayant un « é »▲
- Les verbes ayant un « é » sur l'avant-dernière syllabe de leur infinitif, remplacent cette voyelle par un « è » lorsque celle-ci se trouve devant une syllabe contenant un « e » atone. Exemples : « espérer », j'espère, nous espérons.
4-1-4. Verbes ayant un « c » ou un « g »▲
- Les verbes ayant un « c » sur la dernière syllabe de leur infinitif le remplacent par un « ç » si la terminaison commence par un « a » ou un « o ». Exemples : « lancer », nous lançons, je lançais.
- Les verbes ayant un « g » sur la dernière syllabe de leur infinitif le remplacent par « ge » si la terminaison commence par un « a » ou un « o ». Exemples : « manger », nous mangeons, je mangeais.
4-2. Les verbes du deuxième groupe▲
La deuxième conjugaison est également une conjugaison vivante, bien que les nouvelles créations soient plus rares que dans la première conjugaison.
La principale caractéristique des verbes du 2e groupe est constituée par l'ajout de l'interfixe « -iss- » entre le radical et la terminaison de certaines personnes de certains temps. Le radical des verbes du deuxième groupe est régulier et stable sauf pour les verbes « fleurir » et « haïr ».
4-3. Les verbes du troisième groupe▲
Alors que les deux premières conjugaisons (verbes du premier et deuxième groupe) sont appelées conjugaisons vivantes parce que le français s'enrichit sans cesse de nouveaux verbes appartenant à l'un ou l'autre de ces deux groupes, la troisième conjugaison au contraire, est appelée conjugaison morte, parce que constituée d'un groupe de verbes ne se renouvelant pas.
D'après le « Bescherelle », ce groupe ne contient que quelque 350 verbes.
Dans la troisième conjugaison, le radical est rarement régulier, il est parfois même instable au cours d'un même temps. Tous les verbes de ce groupe sont donc plus ou moins irréguliers.
Si l'on fait abstraction du verbe « aller », on remarque que le troisième groupe connaît trois sortes de terminaisons possibles à l'infinitif : « -ir », « -oir » et « -re ».
4-4. Les verbes auxiliaires▲
Les verbes auxiliaires sont les verbes « être » et « avoir ». Ils sont utilisés pour conjuguer les autres verbes dans leurs formes composées.
À ces deux verbes auxiliaires, on peut aussi rajouter des verbes dits « semi-auxiliaires » comme « aller », « devoir », « faire », « falloir », « pouvoir ». Ces verbes « semi-auxiliaires » précèdent des infinitifs.
5. Le programme e-verbe pour Windows▲
Le programme e-verbe est un logiciel de conjugaison des verbes de la langue française fonctionnant sous environnement Microsoft. Ses principales caractéristiques sont :
- une base de données interne de 21 758 verbes ;
- le support des modes indicatif, subjonctif, impératif, conditionnel, infinitif et participe ;
- e-verbe peut conjuguer les verbes à la forme pronominale et/ou à la forme négative ;
- aucune connexion Internet n'est nécessaire pour le fonctionnement, tout est installé sur la machine ;
- le programme e-verbe peut fonctionner sur toutes les machines Windows (de Windows XP SP3 jusqu'à Windows Server 2008). Il supporte les architectures x86 Intel 32 ou 64 bits ;
- le programme e-verbe est totalement gratuit.
5-1. Téléchargement, installation et utilisation▲
Le programme d'installation du logiciel e-verbe peut être récupéré ici. Il est nécessaire de disposer des privilèges d'administration pour installer le logiciel.
Une fois que l'installation est réalisée, le logiciel e-verbe peut être lancé par le menu « Démarrer / Programmes / Circitor / e-verbe / e-verbe ». Aucun privilège n'est nécessaire pour exécuter le programme.
L'interface utilisateur est la suivante :
Il est possible de conjuguer le verbe sélectionné à la forme pronominale.
Il est possible de conjuguer le verbe sélectionné à la forme négative.
L'appui sur le bouton « Wiktionnaire » ouvre la page WWW du Wiktionnaire concernant le verbe sélectionné.
L'appui sur le bouton « Information » affiche des informations supplémentaires concernant le verbe sélectionné.
Les informations supplémentaires affichées sont :
- l'infinitif du verbe ;
- le groupe et la terminaison du verbe ;
- l'auxiliaire utilisé pour conjuguer le verbe ;
- si le verbe peut s'employer à la voix pronominale ;
- si le verbe est défectif ;
- si le verbe est présent ou non dans le Bescherelle édition 1990 ;
- si le verbe est présent ou non dans le Wiktionnaire au 30 mars 2012 ;
- éventuellement une remarque complémentaire.
L'affichage de la version du logiciel se fait avec l'appui de la touche « F1 ».
L'affichage du dialogue de configuration du logiciel se fait avec l'appui de la touche « F2 ».
5-2. Historique des versions▲
Malgré toute l'attention apportée lors du développement du logiciel e-verbe, il se peut que des bogues existent dans le programme, que des erreurs ou des inexactitudes soient présentes dans la base de données des verbes ou des modèles de conjugaison.
N'hésitez pas à les signaler dans la discussion dédiée : 25 commentaires.
5-2-1. Version 1.12 (10 juillet 2012)▲
Nouvelles fonctionnalités
- Support des proxies lors de la vérification automatique des nouvelles versions.
Problèmes corrigés
- Correction d'une erreur dans le tri alphabétique de certains verbes.
- Optimisation de la place occupée par la base de données des verbes.
- Correction d'une faute d'accent sur le mot « Impératif ».
Modifications de la base de données des verbes
- Suppression des verbes « 2'-O-méthyler », « MMSser », « PHPiser », « SMSser », « SVNiser », « HTMLiser », « N-déméthyler », « N-méthyler », « O-déméthyler », « arginine-méthyler », « O-méthyler », « RERiser », il y a maintenant 21 740 verbes.
5-2-2. Version 1.11 (2 mai 2012)▲
Nouvelles fonctionnalités
- Le programme « e-verbe » dispose maintenant d'une version portable 32 bits et d'une version portable 64 bits pour environnement Microsoft Windows. Ces versions sont disponibles sur la page WWW de téléchargement de e-verbe (http://www.circitor.fr/Joomla/index….fr/download-fr).
- Il est maintenant possible de choisir les verbes affichés par e-verbe parmi trois sources différentes : le Bescherelle, le Wiktionnaire, et la liste du site MotCroises.ch. Ce choix se fait dans l'écran de configuration du logiciel (touche F2).
- Le logiciel e-verbe dispose maintenant d'une fonctionnalité permettant de vérifier la présence d'une nouvelle version. Cette fonctionnalité est désactivable. Le nombre de jours entre deux contrôles est configurable (par défaut 30 jours) dans le dialogue de configuration (touche F2).
- Le programme e-verbe garde en mémoire la dernière forme (pronominale, négative) sélectionnée par l'utilisateur et remet cette forme par défaut au démarrage.
- Le programme e-verbe garde en mémoire le dernier auxiliaire sélectionné par l'utilisateur et remet cet auxiliaire par défaut au démarrage.
- Le programme e-verbe garde en mémoire le dernier onglet sélectionné par l'utilisateur et remet cet onglet par défaut au démarrage.
Problèmes corrigés
- Correction d'un bogue pour le présent de l'impératif des verbes du premier groupe.
- Correction d'un bogue sur l'élision des voyelles du gérondif présent des verbes sans racine fixe (être, avoir, aller…).
Modifications de la base de données des verbes
- Pas de modification de la base de données des verbes.
5-2-3. Version 1.10 (1er avril 2012)▲
Nouvelles fonctionnalités
- Ajout du raccourci clavier « Alt + I » pour afficher les informations du verbe sélectionné.
- Ajout du bouton « Wiktionnaire » pour ouvrir la page Wiki concernant le verbe sélectionné.
- Ajout du raccourci clavier « Alt + W » pour ouvrir la page Wiki du verbe sélectionné.
- Les verbes du « Wiktionnaire » sont affichés en jaune.
Problèmes corrigés
- Correction d'un bogue dans la forme pronominale des verbes pouvant employer les deux auxiliaires (verbe « passer » par exemple).
Modifications de la base de données des verbes
- Ajout des verbes du « Wiktionnaire » (http://fr.wiktionary.org/wiki/Catégorie:Verbes_en_français) au 31 mars 2012, il y a maintenant 21 758 verbes.
5-2-4. Version 1.9 (3 mars 2012)▲
Nouvelles fonctionnalités
- Gestion de la conjugaison des verbes à la forme pronominale.
- Gestion de la conjugaison des verbes à la forme négative.
- Modification de l'ordre des temps, les temps simples sont affichés en haut et les temps composés sont affichés en bas (merci Rémy Halter).
- Réorganisation des onglets des temps, regroupement des infinitifs, participes présents et participes passés dans le même onglet.
Problèmes corrigés
- Pas d'élision de la voyelle 'e' pour les verbes commençant par la lettre 'y'.
- Gestion de l'élision de la lettre 'e' avec les verbes commençant par un « h aspiré », « j'habille », mais « je hache ».
Modifications de la base de données des verbes
- Pas de modification de la base de données des verbes.
5-2-5. Version 1.8 (20 février 2012)▲
Nouvelles fonctionnalités
- Ajout d'un bouton « Réduire » dans la barre de titre.
- e-verbe garde en mémoire le dernier verbe saisi ou sélectionné et le sélectionne automatiquement lors du redémarrage du programme.
- Lors de la saisie du nom d'un verbe, le verbe dont le nom est le plus proche est automatiquement conjugué sans avoir besoin de le sélectionner.
Problèmes corrigés
- La touche « F1 » (Help) n'a plus d'action dans les différents dialogues (About, Info, Configuration).
- Modification de la couleur du texte d'un verbe lorsqu'il est sélectionné dans la liste des verbes.
Modifications de la base de données des verbes
- Suppression du verbe « sortir » qui était en double dans la base de données. Il y a 10 669 verbes en base.
- Correction sur le verbe défectif « chaloir ».
5-2-6. Version 1.7 (4 janvier 2012)▲
Nouvelles fonctionnalités
- Pas de nouvelles fonctionnalités.
Problèmes corrigés
- Aucune correction.
Modifications de la base de données des verbes
- Mauvais auxiliaire pour le verbe « choir ». Le verbe « choir » se conjugue avec « avoir » et non pas « être ».
5-2-7. Version 1.6 (25 novembre 2011)▲
Nouvelles fonctionnalités
- Pas de nouvelles fonctionnalités.
Problèmes corrigés
- Aucune correction.
Modifications de la base de données des verbes
- Mise à jour de la base de données des verbes, ajout de 183 verbes, 10 670 verbes en base.
5-2-8. Version 1.5 (22 novembre 2011)▲
Nouvelles fonctionnalités
- Intégration de e-verbe dans l'environnement Circitor.
Problèmes corrigés
- Aucune correction.
Modifications de la base de données des verbes
- Aucune modification.
5-2-9. Version 1.4 (27 novembre 2010)▲
Nouvelles fonctionnalités
- Mise en évidence des verbes présents dans le Bescherelle édition 1990.
Problèmes corrigés
- Aucune correction.
Modifications de la base de données des verbes
- Aucune modification.
5-2-10. Version 1.3 (20 novembre 2010)▲
Nouvelles fonctionnalités
- Affichage explicite (avec le caractère '-') lorsqu'il n'y a pas de conjugaison pour une personne donnée.
- Affichage explicite lorsqu'il n'y a pas de conjugaison pour un temps donné.
Problèmes corrigés
- Le programme d'installation se temine immédiatement même si le programme e-verbe est lancé en fin d'installation.
- Le contrôle de version sur le Web se fait maintenant en utilisant le navigateur WWW par défaut.
Modifications de la base de données des verbes
- Ajout des verbes faillir, ouïr, gésir, prévoir, dépourvoir, seoir, messeoir, surseoir, choir, échoir, déchoir.
5-2-11. Version 1.2 (13 novembre 2010)▲
Nouvelles fonctionnalités
- Aucune nouvelle fonctionnalité.
Problèmes corrigés
- Mauvaise URL pour le lien WWW dans la boîte de dialogue « À propos de… ».
- Correction de quelques fautes mineures dans les modèles de conjugaison.
Modifications de la base de données des verbes
- Pas de modification.
5-2-12. Version 1.1 (11 novembre 2010)▲
Nouvelles fonctionnalités
- Affichage dans les informations du verbe pour le H aspiré.
- Affichage dans les informations du verbe s'il est référencé ou non dans le Bescherelle édition 1990.
- Affichage direct de l'auxiliaire de conjugaison.
- Possibilité de choisir de conjuguer avec le verbe « être » ou « avoir » quand c'est possible.
- Ajout d'un dialogue de configuration du logiciel (dans le menu système).
- Possibilité d'activer ou non la conjugaison des personnes « elle », « on » et « elles » au travers du dialogue de configuration.
- Vérification de la présence ou non d'une nouvelle version du logiciel sur le Web (dans le menu système).
Problèmes corrigés
- Les champs d'affichage des différents temps se redimensionnent automatiquement.
- Utilisation de boost en version 1.44.
- Lors de l'installation, la présence ou non des redistribuables VC++ est maintenant correctement détectée.
Modifications de la base de données des verbes
- Pas de modification.
5-2-13. Version 1.0 (2 novembre 2010)▲
C'est la première version du logiciel donc tout est nouveau.
5-3. Copyright▲
Sauf mention contraire, la documentation et les binaires inclus dans le logiciel d'installation de e-verbe sont protégés par Circitor.
Copyright © 2007-2012 Circitor. Tous droits réservés.
Ce logiciel est fourni « en l'état », sans aucune garantie ni implicite ni explicite. En aucune manière, les auteurs ne pourraient être tenus pour responsables des dommages causés par l'usage de ce logiciel.
Tout le monde a la permission d'utiliser ce logiciel pour quelque usage que ce soit même commercial, de le modifier et de le redistribuer pourvu que les conditions suivantes soient remplies :
- toute redistribution des codes sources doit conserver, sans modification, la mention de copyright présente ;
- toute redistribution sous forme binaire doit conserver, sans modification, la mention de copyright actuelle ainsi que les adresses de sites Web déjà en place (dans la boîte de dialogue « À propos de… », par exemple) ;
- l'origine de ce logiciel ne doit pas être cachée ; vous ne pouvez pas dire que vous avez écrit ce logiciel. Si vous utilisez ce logiciel pour distribuer un produit, un remerciement dans la documentation du produit serait apprécié, mais n'est pas obligatoire ;
- toute version modifiée des sources ou des binaires doit être clairement identifiée et ne doit pas être présentée comme étant le logiciel original.
5-4. Environnement de développement et de test▲
Le programme e-verbe pour Windows a été développé avec l'environnement suivant :
- système d'exploitation Windows 7 Professional ;
- Visual Studio 2010 Professional ;
- langage C++ ;
- utilisation des MFC (Microsoft Foundation Class) ;
- Inno Setup pour la réalisation du programme d'installation.
Le programme e-verbe fonctionne dans les environnements suivants :
- Windows 7 Professional ;
- Windows XP Home ;
- Windows 2000.
Le programme e-verbe ne fonctionne dans les environnements suivants :
- Windows NT 4.0.
Si le programme e-verbe fonctionne correctement sur une autre version de Microsoft ou s'il ne fonctionne pas sur votre version, n'hésitez pas à le signaler dans la discussion dédiée : 25 commentaires.
6. Le programme e-verbe pour Android▲
Le programme e-verbe est un logiciel de conjugaison des verbes de la langue française fonctionnant sous environnement Android. Ses principales caractéristiques sont :
- une base de données interne de 6 491 verbes ;
- le support des modes indicatif, subjonctif, impératif, conditionnel, infinitif et participe ;
- e-verbe peut conjuguer les verbes à la forme pronominale et/ou à la forme négative ;
- aucune connexion Internet n'est nécessaire pour le fonctionnement, tout est installé sur la machine ;
- le programme e-verbe supporte les versions Gingerbread (2.3.x), Honeycomb (3.x.x) et Ice Cream Sandwich (4.0.x) d'Android ;
- le programme e-verbe est totalement gratuit.
6-1. Téléchargement, installation et utilisation▲
6-1-1. Installation▲
le programe e-verbe pour Android est hébergé ici :
- sur le site circitor.fr.
L'installation de e-verbe pour Android peut donc se faire de deux manières différentes :
- soit en téléchargeant et installant manuellement l'application ;
- soit en utilisant Aptoide, l'application de gestion du market bazaar.
Ce paragraphe ne décrit que l'installation manuelle depuis le site circitor.fr :
- la première action consiste à télécharger l'application en suivant le lien direct : http://www.circitor.fr/Download/e-verbe/e-verbe.apk. Ce lien est accessible sur la page de téléchargement de e-verbe ;
- une fois téléchargé, il suffit de cliquer dessus (dans l'espace Download du mobile) ;
- Android demande alors l'action à effectuer, l'exécution du programme ou bien son installation ;
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avant de débuter l'installation, Android affiche les privilèges utilisés par e-verbe. Ces privilèges sont :
- INTERNET : Allows applications to open network sockets. Ce privilège est utilisé pour aller voir sur Internet si une nouvelle version est disponible,
- WRITE_EXTERNAL_STORAGE : Allows an application to write to external storage. Ce privilège est utilisé par e-verbe pour télécharger la nouvelle version sur la carte SD du mobile ;
- une fois que e-verbe est correctement installé, Android demande s'il doit exécuter ou non le programme.
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6-1-2. Utilisation▲
Le programme e-verbe est organisé en quatre onglets :
- le premier onglet, nommé « Verbes » contient la liste des verbes connus par e-verbe. Il est possible de saisir le début du verbe dans le champ prévu à cet effet pour se positionner plus rapidement dans la liste ou alors d'utiliser la liste déroulante. Pour visualiser la conjugaison du verbe, il suffit de cliquer sur le verbe désiré.
- le deuxième onglet, nommé « Conjugue » affiche la conjugaison du verbe précédemment sélectionné. Il est possible de changer le temps ou le mode en effectuant un balayage vertical (pour changer de mode) ou un balayage horizontal (pour changer de temps) dans la fenêtre de visualisation de la conjugaison. Les repères sur le côté de cette fenêtre permettent de se situer. Il est possible de changer le mode de conjugaison en sélectionnant les cases à cocher « Pronominal » ou « Négatif ». Lorsque le verbe l'autorise, il est aussi possible de changer l'auxiliaire de conjugaison (comme pour le verbe « accoucher » par exemple qui supporte les deux auxiliaires).
- le troisième onglet, nommé « Détails » affiche des informations supplémentaires sur ce verbe et permet aussi de joindre la page du Wiktionnaire dédiée à ce verbe.
- quant au quatrième onglet, nommé « À propos », il affiche la version du logiciel, le copyright ainsi que le nombre de verbes gérés par cette version. Il permet aussi de faire une vérification manuelle de l'existence d'une nouvelle version.
6-1-3. Mise à jour▲
Périodiquement, tous les 10 jours, le programme e-verbe vérifie s'il existe une nouvelle version du logiciel sur Internet. Si c'est le cas, il propose alors de l'installer en reprenant le même processus que pour l'installation.
Cet intervalle de 10 jours sera remplacé ultérieurement par une valeur de 30 jours lorsque la version e-verbe pour Android aura atteint une certaine stabilité.
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6-2. Historique des versions▲
6-2-1. Version 1.3 (9 juillet 2012)▲
Nouvelles fonctionnalités
- Le nom du verbe conjugué est ajouté dans le titre de l'application.
Problèmes corrigés
- Lors de la saisie du nom d'un verbe, si on appuie l'onglet « Conjugue », le 1er verbe qui correspond à la saisie est conjugué.
- Le bouton Wiktionnaire est invalidé pour les verbes absents du Wiktionnaire (verbe « configurer » par exemple).
Modifications de la base de données des verbes
- Pas de modification de la base de données des verbes.
6-2-2. Version 1.2 (22 juin 2012)▲
Nouvelles fonctionnalités
- Version provisoire.
Problèmes corrigés
- Aucune correction.
Modifications de la base de données des verbes
- Pas de modification de la base de données des verbes.
6-2-3. Version 1.1 (15 juin 2012)▲
Nouvelles fonctionnalités
- L'affichage de la conjugaison du verbe se fait maintenant sur un simple clic dans la liste.
- Le changement de temps ou de mode suit maintenant le balayage complet.
- Le programme garde en mémoire le dernier temps et le dernier mode utilisé.
- Le programme garde en mémoire la dernière forme négative ou pronominale utilisée.
- Le programme garde en mémoire le dernier auxiliaire utilisé.
Problèmes corrigés
- Avant de faire la mise à jour, la présence d'une carte SD est vérifiée.
- Sur les versions HoneyComb (4.0.3), la vérification de version est impossible parce que la politique StrictMode est positionnée par défaut. Le programme désactive la politique StrictMode lorsque c'est nécessaire.
- La sélection d'un verbe dans la liste est maintenant insensible aux majuscules/minuscules.
- Suppression d'un bogue lorsque deux verbes ont la même orthographe aux accents près (quérir et querir par exemple).
- Le balayage pour le changement de temps ou de mode n'est possible que dans la fenêtre de conjugaison.
- Correction d'un bogue lors du changement de verbe alors que le mode pronominal ou négatif est sélectionné.
Modifications de la base de données des verbes
- Pas de modification de la base de données des verbes.
6-2-4. Version 1.0 (25 mai 2012)▲
Nouvelles fonctionnalités
- C'est la première version pour la plateforme Android donc tout est nouveau.
Problèmes corrigés
- Pas de problèmes corrigés.
Modifications de la base de données des verbes
- La base de données contient 6 491 verbes (les verbes du Bescherelle édition 1990).
6-3. Copyright▲
Sauf mention contraire, la documentation et les binaires inclus dans le logiciel d'installation de e-verbe sont protégés par Circitor.
Copyright © 2007-2012 Circitor. Tous droits réservés.
Ce logiciel est fourni « en l'état », sans aucune garantie ni implicite ni explicite. En aucune manière, les auteurs ne pourraient être tenus pour responsables des dommages causés par l'usage de ce logiciel.
Tout le monde a la permission d'utiliser ce logiciel pour quelque usage que ce soit même commercial, de le modifier et de le redistribuer pourvu que les conditions suivantes soient remplies :
- toute redistribution des codes sources doit conserver, sans modification, la mention de copyright présente ;
- toute redistribution sous forme binaire doit conserver, sans modification, la mention de copyright actuelle ainsi que les adresses de sites Web déjà en place (dans la boîte de dialogue « À propos de… », par exemple) ;
- l'origine de ce logiciel ne doit pas être cachée ; vous ne pouvez pas dire que vous avez écrit ce logiciel. Si vous utilisez ce logiciel pour distribuer un produit, un remerciement dans la documentation du produit serait apprécié, mais n'est pas obligatoire ;
- toute version modifiée des sources ou des binaires doit être clairement identifiée et ne doit pas être présentée comme étant le logiciel original.
6-4. Environnement de développement et de test▲
Le programme e-verbe pour Android a été développé avec l'environnement suivant :
- système d'exploitation Windows 7 Professional ;
- Eclipse version 3.7.2 ;
- langage Java ;
- utilisation d'Android SDK Manager.
Le programme e-verbe fonctionne dans les environnements suivants :
- Android Gingerbread (2.3.x) ;
- Android Honeycomb (3.x.x) ;
- Android Ice Cream Sandwich (4.0.x).
Si le programme e-verbe ne fonctionne pas correctement sur votre mobile, n'hésitez pas à le signaler dans la discussion dédiée : 25 commentaires.
7. Conclusions▲
En commençant ce logiciel, je savais que la conjugaison en langue française n'était pas facile, mais je ne me rendais pas compte à quel point. J'ai pu aussi constater l'étendue de mes lacunes et des petites erreurs que je pouvais faire (pour autant qu'il y ait des petites erreurs). J'espère que le logiciel e-verbe vous aidera à ne plus commettre de fautes de conjugaison.
Cet article vous a intéressé, vous avez vu une erreur ou une omission, vous voulez apporter un complément d'information, n'hésitez pas à commenter dans la discussion dédiée : 25 commentaires.
7-1. Sources utilisées▲
Les différentes sources que j'ai utilisées sont :
- la page Wikipédia concernant la conjugaison ;
- le Bescherelle édition 1990 ;
- le dictionnaire Petit Larousse en couleurs édition 1990 ;
- le site Mots-croisés.ch.
- le Wiktionnaire des verbes.
7-2. Idées d'évolutions▲
Si des personnes se sentent motivées pour effectuer un portage du logiciel e-verbe dans les environnements Linux, MAC ou iOS, qu'elles n'hésitent pas à me contacter directement.
7-3. Remerciements▲
Je tiens à remercier le site Mots-croisés.ch de m'avoir aimablement permis d'utiliser la liste de verbes de leur site.
Je tiens aussi à remercier Maxime Gault et jacques_jean pour l'aide qu'ils m'ont apportée lors de la relecture cet article.